C’est peu dire que les joueurs parisiens attendaient ce match avec impatience ! En effet, les hommes de Rodolphe Lopes avaient à cœur de faire oublier cette défaite (2-1) à Béthune le 30 septembre dernier, un revers qui sera suivi de 4 autres matchs sans victoire… Une mauvaise période qui, à ce jour, les tient éloignés des plays-off.
Cette 14ème journée de D1 Futsal peut permettre aux vice-Champions de France, s’ils l’emportent face aux nordistes, de se rapprocher de cette zone qualificative et de profiter également des duels opposant les équipes du haut du tableau.
Ce fut un match à sens unique, avec en première mi-temps une équipe nordiste recroquevillée dans sa moitié de terrain tentant plutôt bien (mais avec aussi pas mal de chance) de contenir une équipe parisienne dominatrice.
Le Sporting Club de Paris a mis de l’intensité dans le jeu et proposé du mouvement et de la rapidité dans les actions. Une première partie en physionomie attaque-défense. La seconde période fut plus disputée car Béthune a dû attaquer pour tenter de rattraper son retard constaté à la pause (3-1) sauf que les Parisiens ont réussi à marquer plus de buts que pendant les 20 premières minutes.
En attaquant le match avec la volonté de prendre l’avantage au score, le Sporting Club de Paris, a outrageusement dominé pendant 7 minutes un adversaire bien installé dans sa moitié de terrain.
Les occasions se multiplient : à la 1ère minute, la reprise de volée de Rojas est déviée en corner par Gomez, le gardien béthunois ; à la 4ème Rudi voit son tir repoussé par une manchette du goal et Caamaño ne trouve pas le cadre ; ces 2 derniers joueurs combinent bien à la 5ème minute, mais la frappe de Rudi frôle le montant droit du but nordiste. Les Parisiens butent sur une défense bien regroupée et difficile à transpercer.
Dominer n’est pas gagner, et les vice-Champions de France vont le constater. Sur une contre-attaque rapidement jouée à 2, Béthune ouvre le score grâce à El Balaoui qui vient battre Laion de près (0-1, 7 min).
Ce but contre le cours du jeu n’entame pas les ardeurs parisiennes. Le Sporting Club de Paris reprend sa domination, mais n’arrive toujours pas à concrétiser. Ndukuta à la 8ème minute et Belhaj, alors qu’il vient de dribbler Gomez, ne peut pas suffisamment redresser le ballon (9 min).
Les efforts parisiens sont enfin récompensés grâce à Belhaj. L’international français joue un corner pour Ndukuta qui lui remet de la tête pour marquer de près (1-1, 10 min).
Le Sporting Club de Paris prend enfin l’avantage avec une réalisation de Rudi, oublié au second poteau, et qui est à la réception d’une touche jouée par Caamaño (2-1, 14 min). Les Parisiens maîtrisent sans partage la partie.
Amarillo n’est pas en réussite : à la 16ème minute, sa frappe en pivot est repoussée par les pieds de Gomez et dans la minute suivante c’est sa reprise de volée qui tutoie la barre transversale. C’est ensuite au tour de Ndukuta de menacer Gomez mais sa talonnade sur une longue transversale d’Amirillo, échoue sur le gardien (17 min).
L’avance du Sporting Club de Paris va s’accroître grâce à Pasquier qui reprend un ballon relâché par le gardien sur un tir de Caamaño (3-1, 18 min).
Avantage plus que mérité pour les Parisiens à la pause tant ils ont dominé les débats.
A la reprise, Béthune, certainement désireux de revenir au score, affiche d’autres intentions offensives. Mais ce sont les Parisiens qui se montrent les plus dangereux par Belhaj aux 22ème et 23ème minutes.
Coup de froid à Carpentier quand Kébé est exclu pour avoir reçu un second carton jaune pour excès d’engagement (26 min). Contraints d’évoluer en infériorité numérique pendant 2 minutes, les hommes de Rodolphe Lopes font mieux que de résister aux assauts nordistes, se procurant même les meilleures opportunités. Sur un renvoi à la main de Laion, Rudi fait une tête qui se termine dans les bras de Gomez (27 min) et Rudi, parti en contre et après avoir effacé le gardien, tente un lob qui est finalement stoppé par Gomez.
Nouvel incident à la 28ème minute avec l’exclusion du Béthunois Amrouni (second carton jaune).
Les 2 équipes doivent désormais jouer avec 3 joueurs de champ. A ce petit jeu, ce sont les Parisiens qui tirent leur épingle du jeu. Laion relance au pied pour Rojas sur l’aile droite, ce dernier renverse le jeu pour Caamaño au deuxième poteau. La reprise de volée de l’argentin finit sous la barre transversale de Gomez (4-1, 28 min).
Un nouveau but est ajouté, deux minutes plus tard, par Caamaño qui reprend de près un tir d’Amarilla repoussé par la barre transversale (5-1).
Béthune essaie de réagir par El Balaoui mais sa frappe lointaine s’échoue sur la base du poteau gauche de Laion. Ce sera la seule occasion sérieuse pour les visiteurs.
A la 31ème minute, un corner de Rudi passe devant le but de Gomez sans que Rojas, arrivé lancé, puisse envoyer la balle dans la cage. Dans la minute suivante, le coup franc direct excentré de Pasquier trompe la gardien nordiste (6-1).
Au moment où le Sporting Club de Paris comptabilise 5 fautes, les visiteurs passent en power-play (35 min). Bien organisés, les Parisiens ne laissent aucune opportunité à leurs adversaires. Au contraire, en interceptant un ballon d’attaque dans son propre camp, Rojas ajoute un septième but en envoyant la balle dans le but vide (7-1, 37 min).
Petit évènement avec l’entrée dans la cage parisienne, pour les dernières secondes et sous les acclamations du public, de l’ex-international Yves Pichard qui n’avait plus revêtu le maillot de son club de cœur depuis… le 26 mai 2018 (match de play-off contre le Kremlin Bicêtre).
Belle et méritée victoire du Sporting Club de Paris qui confirme les performances de ces dernières semaines. Pour espérer atteindre les play-off, il faudra répéter ce type de match. Cela n’a rien d’impossible, au contraire !
Le staff sera bientôt fixé car la prochaine échéance les mènera à Kingersheim, actuellement au pied du podium et qui enchaine les bons résultats semaine après semaine. Assurément un vrai test.