Pour son entrée en lice en Coupe Nationale de Futsal samedi dernier, le Sporting Club de Paris s’était vu opposer le Futsal Club de Fuans, club de district. Le District de Football du Doubs – Territoire de Belfort – avait fait les choses en grand en localisant ce 32ème de finale au Palais des Sports Ghani Yalouz de Besançon.
Le Futsal Club de Fuans, toute nouvelle structure crée en avril 2023, domine actuellement son Championnat avec 3 victoires pour autant de rencontres disputées avec une attaque prolifique qui a fait trembler les filets adverses à 27 reprises.
Pour ce 32ème de finale, le finaliste de la dernière édition s’est déplacé dans le Doubs sans Laion et Eder (blessés), Amarilla (suspendu) et Teixeira. A noter la deuxième apparition dans le groupe du jeune gardien de but de 17 ans et demi, Yanis Sohawon.
Face à une équipe volontaire et joueuse, les Parisiens ont du mal à scorer en début de première mi-temps. Ce sont même les doubistes qui ouvrent le score sur un coup franc de Faivre qui surprend Douang sur sa gauche, la balle touchant le poteau avant de rentrer dans la cage (1-0, 3 min).
Les 1.500 spectateurs sont aux anges et croient en l’exploit de leurs couleurs.
Le Sporting Club de Paris hausse le ton et égalise par Rojas après que le gardien Marguet ait repoussé les tirs de Rudi et Belha (1-1, 4 min). Dominateurs, les Parisiens monopolisent le ballon, le faisant tourner.
Après une longue possession de la balle qui navigue de droite à gauche, puis de gauche à droite, donnant le tournis aux pauvres joueurs de Fuans, Kébé frappe de loin et trouve le coin droit de Marguet (1-2, 7 min).
Chaulet, par deux fois échoue dans son face à face avec le gardien (8 min). La reprise de volée de Rudi sur corner passe de peu à droite du but (10 min).
Fuans s’enhardit et menace par deux fois Douang, mais ce dernier s’interpose devant des tentatives de Berezowski et de Dupoisot. Il s’interpose aussi des 2 poings sur une nouvelle frappe de Berezowski.
Rodolphe Lopes décide de changer de tactique en jouant en power play.
Effet immédiat, le surnombre de joueurs de champ va modifier la physionomie de cette rencontre, Pasquier ajoutant un nouveau but à la 15ème minute (1-3).
La fin de ce premier acte est difficile pour les doubistes qui encaissent 3 nouveaux buts par Caamaño (19 min), Chaulet (à 38 secondes de la fin) et enfin Belhaj (1-6).
La seconde période voit le Sporting Club de Paris dérouler. Dans sa cage, Rigoli doit s’employer pour repousser les tentatives de Caamaño (21 min) et Rojas (22 min). Le gardien de Fuans est tout heureux de voir la frappe de Caamaño échoir sur son poteau droit (23 min). Ensuite, ce sont Ndukuta et Kébé qui ne cadrent pas leurs frappes. Timide réaction du Fuans.
Douang renvoie du pied un essai de Vielle. Les Parisiens ajoutent un septième but par Kébé qui bénéficie d’une passe en retrait plein axe de Chaulet (1-7, 28 min). Rigoli s’illustre de nouveau sur 2 nouveaux assauts de Rudi (29 min).
En contre-attaque, le 4 vient défier Douang mais ce dernier s’interpose encore une fois du pied.
Le Sporting Club de Paris repasse en power-play alors qu’il reste 9 minutes à disputer. Après une nouvelle et longue possession de balle (presque 3 minutes), Caamaño trouve la faille de loin (1-8, 33 min). L’addition se corse pour les francs-comtois avec un but du Capitaine Bellhaj (1-9, 34 min).
Bien que le match soit plié depuis longtemps, les joueurs de Fuans se jettent à l’abordage de la cage de Douang qui finit par s’incliner sur une frappe lointaine de Faivre (2-9, 34 min). Cette réalisation de joueurs locaux fait rugir de plaisir les tribunes du Palais des Sports.
Mais dans la foulée, Ndukuta ajoute le dixième et dernier but de cette partie prolifique (2-10, 35 min).
D’autres occasions s’offrent aux parisiens comme aux doubistes mais, dans la cage parisienne, Sohawon entré en jeu, repousse les tirs adverses.
Victoire et qualification aisée du Sporting Club de Paris qui connaitra son adversaire pour les 1/16ème de finale mercredi prochain.
Samedi prochain, retour au Championnat de D1 Futsal avec la réception de Béthune et l’envie, certainement, d’effacer l’amère défaite du match aller (2-1).