La première demi-finale de la Coupe Nationale Muffat-Joly de Futsal opposait samedi dernier des spécialistes de la compétition : d’un côté, le Sporting Club de Paris (6 titres et 1 finale perdue) et de l’autre côté, le Kremlin-Bicêtre (3 titres et 3 finales perdues dont celle de la saison dernière). Autant dire qu’on avait affaire à des clubs rompus à l’exercice.
Pour se qualifier pour la finale qui sera disputée le 17 mai à Ploufragan (22), le Sporting Club de Paris devait s’imposer devant un adversaire, certes mal classé en Championnat, mais qui reste redoutable dans son gymnase. Le staff parisien doit toujours faire avec les absences de Dahani et de Ramirez (blessé) mais le paraguayen Rojas réintègre l’effectif après sa suspension.
Dans une enceinte bruyante tout acquise à sa cause, les joueurs du Kremlin-Bicêtre espéraient sauver leur saison en atteignant une deuxième finale consécutive.
Les Parisiens étaient déterminés à revivre cette expérience et prenaient le match en main dès l’entame de la rencontre. A peine 15 secondes de jouées et déjà une opportunité pour les Parisiens, mais Amarilla croise trop sa frappe. Puis Ceccatto reprend de près un ballon mais Rault Pauillac, le gardien val-de-marnais détourne en corner (1 min).
Les premières minutes sont clairement à l’avantage du Sporting Club de Paris, dont le gardien, Francis Lokoka ne touchant la balle qu’à la 4ème minute. Belhaj et ses coéquipiers font le jeu, mais n’arrivent pas à concrétiser leurs occasions : le centre tir de Touré passe devant le but sans que personne ne le pousse au fond du but (4 min), Rault Pauillac s’emploie pour mettre en corner une puissante frappe de Touré (5 min) et la remise en pivot de Amarilla pour Pasquier est repoussée des deux poings par le portier du Kremlin-Bicêtre(7 min).
Sur une contre-attaque, Sow bute sur Lokoka qui sort pour l’empêcher de marquer (8 min). Après cet arrêt, les Parisiens reprennent le contrôle du match mais ne parviennent pas à inscrire de but : Ceccatto tente de loin, mais Rault Pauillac s’envole pour mettre en corner (9 min). Puis, sur un dégagement à la main de Lokoka, le portier val-de-marnais doit détourner le ballon de la tête sous la menace de Amarilla (10 min).
Mais le Sporting Club de Paris doit se méfier de ses adversaires toujours prompts à profiter des moindres erreurs. Ainsi, à la 12ème minute, Haddad échappe à Amarilla et met à contribution Lokoka, bien tranquille jusque-là.
La domination parisienne est enfin récompensée à la 14ème minute grâce à Amarilla, bien placé au second poteau pour reprendre une frappe de Ndiaye qui semblait fuir le cadre (0-1).
Bien que mené au score, le Kremlin-Bicêtre a du mal à construire des actions et à s’approcher du but parisien.
La fin de la première mi-temps est plus enlevée. A 40 secondes de la pause, c’est d’abord Amarilla (omniprésent) qui sauve sur sa ligne une tentative de Hammad puis, dans la continuité de l’action, c’est Rault Pauillac qui réalise un sauvetage sur une reprise de près de Touré. Le gardien semble relâcher le ballon qui profite à Touré puis à Belhaj qui pense avoir marqué le second but. Mais le corps arbitral, après avoir validé le but, finit par l’annuler pour une faute de Touré sur le portier du Kremlin-Bicêtre. Il reste 5 secondes à jouer et Zakehi envoie un coup franc sur la barre transversale…
Le Sporting Club de Paris rentre au vestiaire avec un maigre avantage d’un but alors qu’il avait la possibilité d’être plus largement en tête au tableau d’affichage.
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A la reprise, les val-de-marnais semblent vouloir prendre la direction du jeu, mais le centre de Gravilovic ne trouve pas preneur (22 min).
Pour les empêcher de développer leurs actions, les Parisiens exercent un pressing haut sur leurs adversaires. C’est comme ça que Ceccatto et Zakehi récupèrent un ballon que l’international français envoie de peu à gauche de la cage du Kremlin-Bicêtre (24 min).
Puis Rojas subtilise la balle dans les pieds de Bohli pour venir défier, sans succès, Teffaf entré en jeu à la mi-temps (26 min).
Sur une montée de balle rapide, Amarilla sert Zakehi au centre qui trompe Teffaf de près (0-2, 26 min) pour un avantage mérité et pour le plus grand bonheur de la trentaine de supporters venus les encourager.
Le Kremlin-Bicêtre passe résolument à l’offensive, mais se heurte à la détermination et à la force de caractère de la défense parisienne. A chaque balle interceptée ou chaque action annihilée, on peut entendre les cris de rage de Ceccatto ou Rojas !
Les visiteurs procèdent dorénavant en contre et se montrent trop maladroits pour marquer ce 3ème but qui les enverrait à coup sûr en finale.
Un coup franc sur la ligne de surface de réparation est mal négocié (31 min) et un tir de Rojas frôle la lucarne gauche de Teffaf (33 min).
Le danger se rapproche du but de Lokoka : à la 34ème minute, un tir en pivot de Hammad est brillamment détourné en corner par le portier parisien ; ensuite c’est Figuerido qui trouve la barre transversale, la balle lui revient et sa reprise de la tête est repoussée sur sa ligne par Lokoka (38 min). Passé en power-play, le Kremlin-Bicêtre piétine avant de trouver la faille grâce à une reprise de près de Gravilovic à la 39ème minute (1-2).
Mais il est trop tard pour les val-de-marnais pour espérer retourner la situation…
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Au terme d’une rencontre disputée mais maîtrisée, le Sporting Club de Paris s’impose logiquement et se qualifie pour une huitième Finale de Coupe Nationale qu’il ira disputer le 17 mai prochain à Saint Brieuc. Sans surprise, il retrouvera Laval qui s’est défait aisément (6-2) de Nantes Métropole.
