Ultime ligne droite pour le Championnat de D1 de Futsal en ce mois de mai. Au soir du 31 mai, les quatre qualifiés pour les play-offs seront connus, tout comme les deux clubs relégués. Programme intense pour toutes les équipes qui vont disputer les 4 dernières journées les 3, 10, 24 et 31 mai, avec en plus la finale de la Coupe Nationale Muffat-Joly pour le Sporting Club de Paris et Laval à disputer le 17 mai.
La programmation du Championnat est ainsi faite qu’il y aura de l’enjeu dans toutes les rencontres à venir.
Ainsi, l’adversaire des Parisiens hier, samedi, le Toulon Elite Futsal, peut encore espérer intégrer le top 4 des Play-Offs en cas d’un bon résultat à la Halle Carpentier. Du côté du Sporting Club de Paris, une victoire lui assurerait son billet pour les Play-Offs et lui permettrait de gérer au mieux un effectif un peu émoussé avant d’aborder les ultimes échéances de cette saison.
Est-ce l’enjeu, ou la fatigue légitime de cette fin de saison ou l’arbitrage plus que discutable (pour les 2 équipes), mais les spectateurs ont assisté à une drôle de partie.
Les Parisiens ont tout d’abord infligé un 3-0 à de vaillants Toulonnais avant d’encaisser à leur tour un 3-0 avant que la rencontre ne finisse par un pugilat qui n’avait d’autre origine que les décisions du corps arbitral qui a réussi l’exploit de se mettre à dos les 2 bancs ; les entraîneurs respectifs écopant chacun d’un carton jaune.
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La partie fut équilibrée car, même largement menés au score, les Toulonnais ont largement fait jeu égal avec des Parisiens qui ont marqué sur leur première occasion, bénéficié d’un but contre son camp et pu compter sur la frappe lourde de De Freitas pour être devant au score. Dès l’engagement, les varois se procurent les meilleures opportunités touchant même le poteau par Pupa à la 3ème minute et Ndukuta est tout heureux de se trouver sur la trajectoire du centre de Nito alors que De Freitas semblait battu (5 min).
C’est ensuite Gustavo qui oblige le portier parisien à un sauvetage du pied (6 min). Sur le premier corner de la partie, Belhaj sert Zakehi qui reprend instantanément du gauche pour transpercer la muraille toulonnaise (1-0, 6 min).
L’avantage du Sporting Club de Paris s’accroît avec l’aide de Nito qui reprend un centre en retrait de Ndukuta pour marquer contre son camp (2-0, 9 min). Padalinski, l’entraîneur des visiteurs décide de passer en power play alors qu’il reste 31 minutes à disputer. Les Toulonnais resteront dans cette configuration quasiment tout le reste de la partie. Mais sur leur première perte de balle, Ceccatto tente sa chance dans le but vide… mais le ballon échoue sur la base du poteau gauche.
Le match perd de son intensité, le jeu toulonnais étant trop stéréotypé pour surprendre des Parisiens aux aguets. A la 15ème minute, belle action personnelle de Amarilla qui réceptionne une relance à la main de De Freitas, il réussit le coup du sombréro sur Abrantes, le gardien varois, mais, au moment de pousser le ballon au fond du but, Villaverde surgit pour dégager en touche.
Toulon croit réduire le score à la 17ème minute mais le tir de Gomez heurte le poteau gauche puis le poteau droit de De Freitas avant de sortir en touche. Belle frayeur pour les Parisiens qui vont vite effacer cette action, car sur une touche jouée par Pasquier, De Freitas monté au 15 m, déclenche une frappe qui, légèrement déviée par Gustavo, surprend Abrantes (3-0, 18 min).
Toulon est récompensé de son activité juste avant la mi-temps avec une réalisation de Gustavo servi au second poteau par Nito (3-1, 19 min).
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Dès la reprise, le Sporting Club de Paris à l’occasion de reprendre 3 buts d’avance mais le coup franc de Zakehi termine sur la barre transversale toulonnaise.
Après cette escarmouche, c’est Toulon qui prend la maîtrise du jeu et qui met Lokoka (entré à la pause) à contribution. C’est d’abord Villaverde en pivot (21 min), puis Nito depuis l’aile gauche (22 min) qui obligent le portier international à de beaux arrêts.
Repassés en power-play, les visiteurs trouvent la faille dans la défense pourtant bien organisée des Parisiens par Gustavo bien décalé par Ordonez (3-2, 26 min).
Recroquevillés dans leur camp, les franciliens subissent les assauts varois mais résistent tant bien que mal. Ils n’arrivent plus à sortir et il faut un coup franc pour qu’ils se créent une occasion. Le coup de pied de réparation tiré par Belhaj traverse une forêt de jambes avant de terminer sur le poteau gauche d’Abrantes (29 min).
Comme Toulon maîtrise la phase offensive du power-play et que le Sporting Club de Paris est spécialiste en phase défensive, le jeu devient spectaculaire. Aux attaques répétées des visiteurs, les Parisiens opposent une belle résistance et font preuve d’abnégation. Mais voilà, ils finissent par céder sur un tir à mi-distance de Ordonez à la 38ème minute (3-3).
C’est sur ce score de parité que le coup de sifflet final retentit.
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Point du match nul méritoire pour Toulon et important pour le Sporting Club de Paris qui, compte tenu des résultats de ses concurrents directs, assure sa participation aux play-offs !
Il lui reste trois matches à disputer pour tenter de rester second pour pouvoir recevoir au match retour des play-offs.
Même s’ils ont souffert (leurs supporters aussi !), les joueurs de Rodolphe Lopes ont su faire le dos rond et montrer leur capacité à subir et à défendre. De bon augure au moment d’aborder les trois dernières rencontres. Ils vont affronter des équipes qui auront soit une saison à sauver (Kremlin-Bicêtre) ou une place dans les premiers à viser (Goal FC).